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Répondant à une directive de l’Armée Impériale de mai 1936, Mitsubishi mit au point un bombardier léger monomoteur biplace, pour succéder à son Ki. 2 et au Nakajima Ki. 3. L’appareil, entièrement métallique à aile médiane et train d’atterrissage fixe, vola pour la première fois le 28 février 1937. Bien qu’agréé et mis en service en mars 1938, il reçut la désignation de « Bombardier léger de l’Armée modèle 97″(pour 1937), ou Ki. 30, et les alliés le surnommèrent « Ann« .
Armé de deux mitrailleuses (parfois trois) de 7, 7 mm, transportant à 430 Km/h, sur 1 700Km, 450 Kg de bombes, en soute et sous la voilure, il était très moderne pour l’époque et fit merveille dans le conflit sino-japonais.
Il servit encore avec succès fin 1941, début 1942, lors de l’offensive sur les Philippines, mais l’absence d’escorte de chasseurs finit par démontrer son obsolescence et sa grande vulnérabilité. À la fin de la guerre, les derniers appareils subsistants furent utilisés pour des attaques-suicide kamikaze.
Le Ki. 30 fut construit de 1938 à 1940 avec un total de 706 exemplaires : 638 par Mitsubishi et 68 par le 1er Arsenal Aéronaval de Tachikawa.
À peine amélioré (moteur Ha-26 de 1000 Ch), un peu plus maniable, il devint, en 1939, le Ki 51 « Sonia ».
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